Un Périple qui demande du courage...

Je caractérise mon physique comme étant beau, ce n’est pas du narcissisme, c’est simplement que la majorité me fait la remarque. Je devrais littéralement dire que mon regard mystifie les gens. C’est vrai, je vous jure! À chaque fois quelqu’un me parlait, il mentionnait mes yeux innocents puis passait à mes cheveux ténébreux et à mon sourire passif. Les gens disaient que je ressemblais à une victime plus qu’à autre chose. Ce n’est faux. Ma jeunesse a souvent été une galère. D’innombrables obstacles m’ont empêché de vivre pleinement mon enfance. Notamment les expériences de mon père. Ce satané paternel! Je l’aimais bien, mais il m’obligeait toujours à rester à la maison. Il disait souvent : «J’ai besoin de ton aide, reste avec moi. C’est futile d’aller jouer quand tu peux aider la société à devenir meilleur.» D’un côté, il n’avait pas tort. Si on pouvait soutenir la société, pourquoi ne pas le faire? La raison est simple. J’avais le droit de vivre une expérience personnelle de l’enfance. À la place, j’ai grandis trop vite et mon physique semble avoir suivi. Bref je me suis retrouvé à 18 ans avec aucune émotion, si ce n’est la gentillesse. C’est malheureux, mais au moins je garde un souvenir du moment où on est allé véritablement acheter des vêtements ensemble. C’était à mes 18 ans, il voulait que je personnalise plus. Enfin une ouverture d’esprit! J’ai choisi facilement une veste blanche avec une fermeture éclair, un T-Shirt noir, des pantalons noirs et des souliers blancs et noirs. Il faut dire que ces couleurs représentaient la société. Il m’acheta un beau sac à dos aussi pour l’aventure. Il me dit qu’à 18 ans, il n’avait plus de pouvoirs sur moi, mais qu’il me refilait une mission. Alors j’acceptai ce devoir. Il voulait que je devienne le plus grand dresseur au monde, car il disait que c’était mon rêve. Il n’avait pas tort.

Je me qualifie de quelqu’un d’assez anxieux. Je n’aime pas trop les situations périlleuses, mais je prends tout de même mon courage à deux mains lorsque mes amis sont en danger. Je ne peux pas accepter que les gens proches de moi disparaissent. Quand mon père est mort, j’ai cru que rien ne pourrait ramener mon sourire. Cependant, il était là mon meilleur ami pour moi. Je dois remercier de tout mon cœur Sephi, car sans lui, je crois que ma mission n’aurait pas pu être accomplie. Même si elle est très loin de l’accomplissement, cet objectif que mon père m’a demandé, soit devenir le maître Pokémon que je désire être, amènerait certainement un exemple aux jeunes dresseurs que la volonté prône. Mon père était malheureusement un homme rude qui n’avait pas vraiment de sentiments. Il avait éradiqué ses émotions, car il croyait que c’était cela qui avait causé sa dépendance à l’alcool et qu’il avait tué son meilleur ami, Arcanin. Ma gentillesse a sûrement été la seule chose que j’ai pu hériter de ma mère, si ce n’est mes cheveux noirs. Rien au monde est plus agréable que de se remémorer des bons moments, en effet je suis quelqu’un de très nostalgique. Un défaut transmit par mon père qui se rappelait toujours de ma mère comme étant une femme aimante et attentionné. Il faut dire que ma solitude a largement suffit à faire en sorte que mon paternel m’installe dans le sous-sol. Nulle autre personne que moi ne pourrait constater que ce bon vieux parent était mieux seul. On était toujours séparé, il travailler carrément trop. Son faible revenue lui permettait à peine de nous faire vivre les deux. Les Pokémons étaient un tabou à la maison. C'était un peu triste, car j’adorais jouer avec eux, même si Papa détestait cela. Pourtant, il avait lui-même eut un Pokémon dans le passé. Sa mort était peut-être pour quelque chose dans ce comportement aussi négatif envers ces créatures magiques. Certes, la majorité de ma personnalité reflète celle de mes parents. Mon caractère est celui de mon père sauf peut-être ma philanthropie et le physique, c’est inévitablement ma mère qui me l’a donné.

15 décembre 1790, Tsugala dans le royaume d’Emerion. Je commençais un périple pour la gloire et surtout pour un accomplissement personnel. Toute ma vie j’avais cherché à me perfectionner dans quelque chose que j’aimerais. Aujourd’hui je comprends ce que je recherchais tout ce temps : Devenir un dresseur accompli. Cette tâche relevait du difficile, mais était potable. Cependant, j’aimerais bien-vous conter mon histoire. Elle vous aidera à comprendre le reste de mon aventure.

Je suis né un jour d’été dans la ville d’Albanos. C’était une ville très commerciale et ce l’est toujours. Je crois que cette cité permettait de mieux comprendre ce que l’économie signifiait pour chacun des membres du royaume. Ma mère est apparemment morte à l’accouchement. C’est pourquoi j’ai eu un lien très fort avec mon père. Il était toujours avec moi et il me traitait comme la prunelle de ces yeux. Ni privilégié ni en manque, j’étais dans un habitat stable. C’est ce qui fit de moi, le contraire de mon cousin: Sephi. Il était arrogant, mais son arrogance était justifiée. En quelque semaine, il avait récolté déjà 3 Badges alors que je n’en avais aucun à l’âge de 17. C’était à cause du fait que je n’avais aucun Pokémon et que mon père ne voulait pas que j’en possède un pour que je sois avide de pouvoir comme mon cousin. C’était peut-être vrai que les Pokémons donnaient cette envie soudaine de devenir fort. Néanmoins, je croyais sincèrement qu’on apprenait aux côtés de ces créatures mythiques. Je crois toujours que c’est le seul moyen de méditer et de mieux croire en notre capacité d’être accompagné de ces êtres. J’ai grandis sans connaître les Pokémons et en étant dans l’ombre de Sephi. Il était plus fort autant de caractère que physiquement. La nature lui montrait des choses que moi-même je n’avais jamais vu auparavant. Mon père voulait devenir un brillant scientifique. Malheureusement, ce projet ambitieux demandait de l’argent, c’est ce que ne nous possédions pas. C’était un peu borné de continuer à croire que ce but pouvait arriver à terme. C’est pourquoi, avec sa mort, j’ai voulu l’honorer et devenir un brillant dresseur. C’est aussi pourquoi, même à 18 ans, j’ai décidé promptement de débuter mon aventure. Ce n’était pas un choix fait au hasard. C’était pour mon père, je voulais faire tout cela pour honorer ma famille. L’honneur était une valeur qui était important dans le royaume d’Emerion, surtout quand on n’avait pas de roi. Surtout pour un certain Einstein.

Einstein était un champion d’arène de type électrique que j’admirais pour son aisance au combat Pokémon. Il excellait dans ses domaines d’expertises : Les combats Pokémon et la science. En effet, il était un brillant scientifique qui était en train d’améliorer les noigrumes servant de Pokéballs. Le matin du 15 décembre 1790, lorsque je suis allé le rencontrer, en grand ami, il me serra la main et me dirigea vers son laboratoire. Il me donna des Pokéball et des potions, bref le nécessaire pour survivre à un périple à travers les royaumes. Il me mentionna aussi qu’il allait bientôt travailler sur une petite machine sophistiqué : Le Pokédex. Hélas, elle n’était pas tout à fait prête. Il lui manqua encore beaucoup d’objet pour la compléter. Alors évidemment, il ne me donna pas ceci. Le pire dans tout cela, c’est qu’il m’avait dit d’aller capturer moi-même mon premier Pokémon comme il l’avait fait avec son Elekid maintenant Élékable. Je n’avais donc pas le choix…